comment se preparer a la 3eme guerre mondiale

Iranavant de se prendre une bombe nucléaire sur la gueule. Max Landouille a été libéré !!! 2008-06-29 17:53:18 UTC. Permalink. Du calme Monsieur, il n'y aura de 3ème guerre mondiale Les Israéliens iront bombardés gentillement les installations nucléaires des méchants mollah iraniens qui brailleront et puis c'est tout. Calmez-vous, pensez à vos vancances d'été, il fait beau le COMMENTCE PRÉPARER A UNE ATTAQUE NUCLÉAIRE ? (officiel gouvernemental ) Voici les éléments de survie qu’il vous serait nécessaire de prendre avec vous, en cas de catastrophe nucléaire dans Dansquelques semaines, la 3ème guerre mondiale, une guerre essentiellement nucléaire, extrêmement dévastatrice, qui causera la mort de 2 milliards 500 mill Cafait un petit moment que je n'ai pas posté. Comme jeux principalement dédié aux jeux de guerre et au jeux de simulation économico_militaire, voici un petit scénario de 3eme guerre mondiale, histoire de lancer un sujet complètement fictif mais pour le moins interressant, puisqu'il permet de se rendre compte que la ww3 Robestrapèze du XXS au 4XL et robes t-shirt du XS au XXL avec des designs originaux sur le thème War Ready, créés par des artistes indépendants. nonton film the exorcism of emily rose subtitle indonesia. Les termes employés paraissent choquants. Pourtant, ce sont bien ceux d’une présentatrice de télévision Russe, Olga Skabeïeva. Dans un élément vidéo diffusé hier Mercredi 20 Avril sur Bfm Tv, la présentatrice se lance dans une envolée propagandiste qui en dit long sur la perception des partisans de la guerre déclenchée contre l’Ukraine en Russie ’L’opération spéciale Russe en Ukraine, c’est en ce moment ce que l’on peut qualifier de 3ème guerre mondiale. C’est tout à fait clair ! En ce moment nous nous battons contre l’OTAN lui-même, au moins contre les infrastructures de l’OTAN. Et par extension, nous nous battons contre les USA’’. L’opinion publique en Russie est-t-elle conditionnée à la préparation d’une 3ème guerre mondiale avec des conséquences destructrices et sans doute irréparables pour le monde ? Les propos de la présentatrice semblent bien l’attester. Pis, alertait Vladimir Soloviev, journaliste sur la chaîne d’état, Rossiya 1, ’ils Ndlr les Occidentaux veulent rayer la Russie de la surface de la terre. Ils préparent l’opinion publique à l’usage de mesures extrêmes contre la Russie…’’. De graves insinuations qui laissent pantois quand on retrace le cours des événements et surtout l’annexion en cours de la région du Donbass à l’est de l’Ukraine, qui semble trahir des visées clairement impérialistes de Moscou. Raoul Mobio Articles similaires L’auteur de "2008 – Le Témoignage Final De Dieu" & "La Fin-Des-Temps Prophétisée" Avant le début de la 2ème Guerre Mondiale, très peu de gens reconnaissaient les signes avant-coureurs d'une guerre mondiale. La plupart des gens ne pouvaient même pas considérer cette possibilité. C'est en grande partie vrai encore une fois, mais c'est maintenant un peu différent. Au cours des deux dernières années, la rhétorique d’une guerre mondiale – une guerre nucléaire – s’est intensifiée. Mais cependant, la plupart des gens ne considèrent toujours pas une telle possibilité. Les nations de ce monde sont graduellement poussées à une confrontation qui tournera inévitablement à une guerre mondiale. Si vous observez, vous verrez que cette tendance s’accroît constamment. Êtes-vous prêts mentalement et physiquement pour une telle réalité? Avant cette année passée, il était rare de trouver des informations mentionnant l’inquiétude d’une guerre mondiale, encore moins de la possibilité d’une guerre nucléaire. Mais cela a changé! Malheureusement la plupart de gens ne voient pas ces nouvelles rapportées dans la presse, particulièrement aux États-Unis, où les infos parlent beaucoup plus des personnalités, de l’opinions des gens et des querelles sur le front politique. Même au sein des nations, l’accroissement des idées et des croyances opposées est en train de devenir une guerre idéologique. Les guerres politiques sont plus intenses que jamais. Ces troubles fomentent l’agitation et même la violence, ainsi qu’ils provoquent de plus grandes divisions. Quand les divisions s’intensifient au sein des nations et qu’elles les tournent et les expriment sur les autres nations, alors une guerre totale n’est plus très loin. Les nations se menacent maintenant les unes les autres plus que jamais. Au premier rang se trouvent les guerres commerciales. Ce sont ces choses qui ont tendance à pousser les nations à s’engager dans une vraie guerre, et c’est ce qui est en train de se passer. Les nations intensifient leurs menaces les unes envers les autres. Les tensions sont tellement élevées, qu’il suffira seulement d’une bonne étincelle pour déclencher l’effet domino, qui enflammera le monde entier dans la réalité d’un cataclysme de fin-des-temps. Des zones à risque comprennent les régions comme le Moyen-Orient où les tensions entre les nations Sunni et Shia, sont plus intenses que jamais. L’Iran a majorité Shia, continue à motiver tous ses disciples à activement créer le chaos au Liban, en Syrie, en Arabie-Saoudite, en Iraq, au Yémen, aussi bien que dans le Golf Persique et le Détroit d’Hormuz. Ce qu’il y a de plus lamentable dans cet exemple-là, c’est que la plupart des Américains ne savent même pas où se trouvent ces endroits et ce qui s’y passe au cours des quelques derniers semaines. C’est très vrai pour ce qui concerne les États-Unis, ayant envoyé de puissants navires de guerre dans le Golf Persique. Juste une étincelle entre l’Iran et les États-Unis pourrait facilement entrainer la plupart de l’Europe, la Russie, l’Israël et la Chine dans une guerre totale qui rendrait en comparaison sans importance, les conflits précédents de la région d’Afghanistan, de Syrie et d’Iraq. Même ayant entendu de telles nouvelles, la réaction de la plupart des gens est bien capturée par l’expression “c’est la vie”, qui est une expression Anglaise emprunté du Français. Il semble que les gens soient résignés et sans souci, prêts à accepter ces choses sans s’en inquiéter. Malheureusement, ces choses deviendront pour eux une inquiétude terrible, quand la dernière guerre mondiale va éclater. La situation entre l’Inde et le Pakistan est un autre point chaud qui constitue un risque très élevé. Ils se sont réciproquement menacés, soulignant agressivement la possibilité d’une attaque nucléaire, armements que chacun de ces pays possède en abondance. La Chine et la Russie ont multiplié l’étalage de leur accomplissement militaire, avec le développement de leur armement et le genre de destruction qu’ils pourraient infliger à tout pays cherchant à les confronter. C’est par un vocabulaire sec et caustique que Vladimir Poutine a décrit la puissance nucléaire inimaginable que possède la Russie. Le président Xi Jinping a récemment menacé Taiwan, annonçant que la Chine allait les reprendre par la force. Juste la semaine passée, le Japon a intensifié sa rhétorique contre la Chine, déclarant son soutien pour la sécurité des Philippines. Mais la région de la Mer de Chine Méridionale est extrêmement instable, puisqu’un grand nombre de nations s’opposent à la revendication Chinoise d’avoir la souveraineté territoriale sur la région. Mais là encore, qui se souci, ou qui même est au courant de l’existence de telles tensions qui à tout moment pourraient éclater en une 3ème guerre mondiale. La semaine dernière, un expert des Nations Unies sur la sécurité a déclaré que le risque d’utilisation des armes nucléaires est à son plus haut degré depuis la 2ème guerre Mondiale, et a identifié la situation comme un problème “urgent” que le monde devrait prendre plus sérieusement. Il est clair que le monde se rapproche d’une 3ème guerre mondiale – une guerre nucléaire cataclysmique. Mais la plupart des gens dans le monde sont endormis et ne se soucient pas d’une telle réalité. Avertir, Surveiller et Être Prêt Que le monde en soit conscient ou non, les nations se préparent à la guerre. C’est pourquoi, il serait judicieux de vous y préparer autant qu’il vous est possible de le faire. Ceux que de tels événements vont prendre par surprise, connaîtront un choque terrifiant et une désillusion déprimante qui les plongera dans une incapacité totale à faire face au traumatisme inimaginable qui entraînera leur mort. Mais ceux qui tiennent compte de l’avertissement et qui seront vigilants, pourront beaucoup mieux se préparer physiquement, mentalement et peut-être même spirituellement. Le fait de savoir ce qui se passe et pourquoi ces choses arrivent est absolument vitale à l’aptitude d’aller de l’avant et à persévérer, grâce à l’espérance qu’on embrasse de voir arriver l’intervention de Dieu. Ce blog, ainsi que la littérature que nous avons publié sur ce sujet au cours des quatorze dernières années, a eu pour but d’avertir les gens. C’est dans l’espoir d’aider tous ceux qui seront prêts à écouter, pour mieux se préparer à ces événements de fin des temps. C’est aussi dans le but d’encourager ces personnes à persévérer dans ce qui va arriver, dans l’espoir de voir ce qui viendra juste après cette guerre. Nous vivons à une époque qui était prophétisée d’arriver dans la fin des temps. Il s’agit d’une dernière guerre mondiale, dans laquelle l’humanité s’anéantirait si Dieu n’intervenait pas pour y mettre une fin, et d’ainsi mettre une fin à toute guerre pour toujours. Dieu a aussi révélé la mentalité nonchalante du monde, “Oh, c’est la vie” et qu’en général, la plupart des gens ne vont pas écouter ces avertissements, bien au contraire, ils s’en moqueront et les ridiculiseront, dans leur arrogance les ignoreront. Il est compréhensible que la plupart des gens qui ont lu ces écrits ou les livres rédigés dans le but d’expliquer ces événements et d’avertir de leur proximité, les ont très vite rejetés sans aucune considération sérieuse. Puisque ces événements de fin des temps n’ont pas encore commencé, ces gens ont réagi en disant que ces avertissements n’étaient pas vrais et que de les avoir annoncés prouve que je suis un faux ministre. Il est vrai que rien n’est arrivé eu 2012 et en 2013 comme je l’avais cru et annoncé. Peut-être que pour le monde, de placer tant d’assurance sur ces années comme étant la date de la venue de Christ, était beaucoup trop dogmatique. Le fait que rien n’est arrivé ces années-là, ne change pas la réalité que ces événements vont toujours avoir lieu. La question demeure Quand? Bien que Dieu enverra Son Fils pour mettre un terme à la 3ème Guerre Mondiale, il est toujours très clair que cet événement tombera dans le cadre des paramètres précis de la chronologie prophétique. C’est là qu’il devient tellement important de “veiller”. En étant conscients “d’où et de quand “se situent ces paramètres, on peut alors être plus alertes et prêts à ce qui va arriver, sans faire partie de ceux qui seront pris par surprise par la réalité, comme le sera le monde. C’est pourquoi cette “œuvre” consistera toujours à veiller et à informer les gens de ces paramètres et des événements qui conduiront à leur manifestation. C’est aussi pourquoi nous sommes maintenant concentrés sur la Pentecôte de 2020 comme la prochaine possibilité pour l’accomplissement de cette période. Depuis 2013, nous nous sommes concentrés sur la prochaine possibilité pour la venue de Christ, qui était à la Pentecôte de 2019, mais il y a déjà plusieurs mois que nous avons réalisé que cela n’allait pas être le cas, puisqu’il faut qu’au cours d’une période minimum, des événements bien précis puissent avoir lieu avant que Christ revienne. Si dans l’année qui vient nous ne voyons pas le commencement des événements de fin-des-temps et le déclenchement de la 3ème Guerre Mondiale, alors nous ne pourrons voir à nouveau ces paramètres prophétiques prendre leur place, que plusieurs années plus tard. Cependant ce monde s’approche rapidement du moment où ces choses vont s’accomplir. Prophétiquement la scène mondiale est déjà prête, puisque les nations se sont déjà alignées et alliées les unes aux autres, tout comme Dieu l’a annoncé dans les prophéties. Il fut donné à M. Armstrong, l’apôtre précédent de l’Église de Dieu, de savoir qu’après la 2ème Guerre Mondiale, le monde était entré dans la fin des temps. Il lui fut donné de comprendre qu’il allait y avoir une autre renaissance Européenne qui résulterait en une 3ème Guerre Mondiale. Il lui fut révélé que cette renaissance serait conflictuelle comme le montre la prophétie de Daniel. Elle serait potentiellement forte une puissance militaire et économique, mais elle serait aussi frêle, comme un mélange de fer et d’argile – une union qui ne tient pas. De plus, il fut révélé que cette dernière puissance consisterait en l’unions de 10 nations sous la forme d’un gouvernement, d’une armée et d’une monnaie commune. Le processus de cette union commença en 1957 avec le Traité de Rome, qui fut la fondation de la Communauté Économique Européenne ou le Marché Commun. Ceci se développa en une organisation plus unie qui devint l’Union Européenne sous la ratification du Traité de Maastricht en 1993. Le processus de la formation d’une dernière Europe unifiée prophétisée, commença pendant ces années-là – la septième et dernière renaissance prophétisée d’une Europe unifiée. Bien que M. Armstrong avait vu le commencement du développement de cette septième renaissance, il n’en a pas vu le reste, puisqu’il est mort en 1986. Ce ne fut que treize ans plus tard, en 1999, que la monnaie commune de cette dernière renaissance se matérialisa sous la forme de l’euro. Vous vivez dans des temps exceptionnels. Rien que l’année dernière, l’Union Européenne a établi une armée Européenne. De plus, c’est au cours de cette année passée que L’UE est entrée dans des discussions avec neuf à dix états membres, pour développer une alliance plus souveraine, laissant aux autres états membres le choix de progresser plus lentement vers une intégration avec les dix. De voir que ces événements prophétiques se sont maintenant pleinement réalisés en la septième et dernière renaissance d’une grande puissance Européenne, devrait vraiment interpeller tous ceux qui les contemplent. C’est un des signes les plus importants que Dieu a donné marquant l’approche des événements de fin des temps et d’une 3ème guerre mondiale. La plupart du monde est inconscient de tout de ces événements, mais vous n’avez pas à l’être. Cela fait partie de la nécessité de veiller et d’être totalement motivés afin d’être prêts pour ce qui va bientôt arriver. En effet, la scène est établie pour que commencent les derniers événements de fin des temps. Dieu les contrôle. Le monde s’approche rapidement d’une grande guerre mondiale. Cependant, Dieu va retenir cette guerre et ne lui permettra de commencer que quand les circonstances seront parfaitement réunies pour le moment exacte d’établir Son Royaume sur la terre. Originellement, j’étais franchement convaincu que 2012 allait être l’année du retour de Christ. J’en ai expliqué les raisons auparavant, mais en réalité j’ai eu tort et je n’avais pas vu ce que beaucoup de gens disaient être clair des paroles même de Christ concernant le jour de sa venue. Il a dit catégoriquement, “Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra.” Marc 1332-33 Et donc l’objectif de ces écrits et de toute la littérature qui suivra continuera et sera même encore plus centré sur la nécessité de surveiller les événements de ce monde qui s’ajustent clairement dans le cadre des prophéties de fin des temps. Ils continueront d’être publiés, pour que les gens puissent en être plus pleinement conscient, et qu’ils prennent garde aux conflits croissants de ce monde. Comme Christ l’a dit alors, cela devrait être associées au profond besoin de cultiver un état d’esprit déterminé à veiller et à prier, alors que nous attendons impatiemment le moment où Dieu va rétablir ce monde à l’endroit, par Son gouvernement qui régnera sous la direction de Son Fils. Oui, bien sûr, nous continuerons à veiller et à encourager les gens à être vigilants et attentifs aux événements mondiaux et aux choses prophétiques qui sont en train de s’accomplir. Ceci comprendra la publication de dates importantes qui prennent leur place dans les paramètres prophétiques mentionnés auparavant. Ce faisant, beaucoup plus d’efforts seront dédiés à exprimer ces périodes dans le contexte de les viser comme des repères marquant le moment où ces événements pourraient se réaliser, plutôt que d’être absolument précis quant au seul moment pour la possibilité de leur accomplissement. Mais pour tous ceux qui veillent, il devrait être absolument clair que nous sommes vraiment, vraiment très proches de l’étincelle qui déclenchera une guerre nucléaire cataclysmique. TERMES & POLITIQUES AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ TERMES ET CONDITIONS POLITIQUE DE CONFIDENTIALITÉ POLITIQUE RELATIVE AUX COOKIES COMMENT TÉLÉCHARGER VOS ACHATS ? 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Il y a cinquante ans, Vassili Arkhipov, officier supérieur sur le sous-marin soviétique B-59, refusa seul de donner l’ordre de lancement d’une torpille vous êtes né avant le 27 octobre 1962, Vassili Alexandrovich Arkhipov vous a sauvé la vie [et si vous êtes né après, aussi... NDLR]. Ce fut le jour le plus dangereux de l’Histoire. Un avion-espion américain avait été abattu au-dessus de Cuba et un autre U2 s’était perdu et avait disparu dans l’espace aérien soviétique. Dans une atmosphère tendue à l’extrême par ces drames, un contre- torpilleur américain, le USS Beale, commença à lâcher des grenades sous-marines sur le B-59, un sous-marin soviétique équipé d’armes nucléaires. Le commandant du B-59, Valentin Savitsky, n’avait aucun moyen de savoir que ces grenades sous-marines étaient en fait des charges "d’exercice", inertes donc, destinées à forcer le B-59 à faire surface. Le Beale fut rejoint par d’autres contre- torpilleurs américains qui firent bloc pour arroser d’explosifs le B-59 immergé. Savitsky, dans son épuisement, présuma que son sous-marin était perdu et que la troisième guerre mondiale avait démarré. Il donna alors l’ordre de se préparer à lancer la torpille nucléaire de dix kilotonnes du B-59. La cible était le Randolf, le porte-avions géant qui menait la force navale américaine. Si la torpille du B-59 avait pulvérisé le Randolf, les nuages nucléaires se seraient rapidement propagés de la mer vers les terres. Les premières cibles auraient été Moscou, Londres, les bases aériennes d’East-Anglia et les concentrations de troupes en Allemagne. La série de bombes suivante aurait anéanti les "cibles économiques", un doux euphémisme pour les populations civiles ; plus de la moitié de la population britannique serait morte. Dans le même temps, le SIOP [Plan opérationnel stratégique intégré] – un scénario de fin du monde rappelant l’apocalypse finale du Docteur Folamour, aurait lancé 5 500 charges nucléaires sur un millier de cibles, y compris dans des États neutres comme l’Albanie ou la Chine. Il est difficile de savoir ce qui se serait passé aux États-Unis. La raison pour laquelle Khrouchtchev avait envoyé des missiles à Cuba était justement que l’Union Soviétique ne disposait pas de moyen de dissuasion à longue portée [cf. missile balistique intercontinental ou ICBM] crédible qui soit capable de soutenir une éventuelle attaque des Américains. Il est fort probable que les États-Unis auraient eu nettement moins de victimes que leurs alliés européens. Cette conception de la Grande-Bretagne et de l’Europe de l’Ouest comme de simples pions sacrifiables à volonté est l’un des grands tabous de la Guerre froide. Cinquante ans plus tard, quelles leçons peut-on tirer de la crise des missiles de Cuba ? L’une des leçons est de se rappeler qu’en temps de crise, les gouvernements peuvent perdre le contrôle de la situation. Le plus grand cauchemar du ministre américain de la Défense Robert McNamara était qu’une arme nucléaire puisse être lancée sans autorisation. McNamara avait imposé que tous les ICBM soient munis d’un lien d’action permissif serrure dite PAL. Mais une fois toutes les serrures installées, le Commandement stratégique de l’Armée de l’air [Strategic Air Command] choisit le même code 00000000 pour tous les missiles, afin que les serrures ne ralentissent pas leur lancement en cas de crise. La sécurité des armements nucléaires est et restera toujours un problème humain, à tous les niveaux. Un jour, Jimmy Carter, pourtant le plus sensé des présidents américains, laissa les codes de lancement de l’arme nucléaire dans le costume qu’il avait envoyé au pressing. La Guerre froide est certes terminée, mais les structures thermonucléaires américaines et russes sont toujours en place. Et le risque d’échange nucléaire entre les grandes puissances reste bien réel. En 1995, un radar d’alerte précoce russe a confondu une fusée météo norvégienne avec un missile balistique provenant d’un sous-marin américain. Un signal d’urgence fut alors envoyé à la "Cheget" du président Eltsine, cette mallette qui contient les codes nucléaires. Eltsine, probablement près d’un verre de vodka, avait moins de cinq minutes pour prendre la décision de lancer ou non les représailles. "Tant que les armes nucléaires existeront, les chances de survie de l’espèce humaine seront limitées." Toutes les études d’analyses de risques à long terme corroborent cette affirmation de Noam Chomsky. Selon l’organisation Ploughshares, le monde recèle actuellement 19 000 ogives, dont 18 000 sont entre les mains des Américains et des Russes. Quels que soient les chiffres exacts, les arsenaux nucléaires américains ou russes sont les seuls qui soient capables d’anéantir toute vie humaine. Comme le font remarquer les analystes des questions de sécurité Craig et Jan Ruzicka "Pourquoi l’Iran ou la Corée du Nord devraient-ils respecter le concept de non-prolifération quand les États les plus puissants qui leur font la morale possèdent eux-mêmes des arsenaux aussi énormes ?" Mais surtout, la crise des missiles cubains a montré que ce sont les armes elles-mêmes qui posent problème. La Grande-Bretagne est aujourd’hui en première ligne dans la "course au désarmement nucléaire". Dans une lettre de 2009 au Times, le maréchal Lord Bramal et les généraux Lord Ramsbotham et Sir Hugh Beach ont accusé le Trident d’être "complètement inutile". Pour des généraux, l’abandon de ce système peut donc aller de soi, mais pas pour les politiciens qui redoutent l’opinion publique pour le public en effet, les armes nucléaires sont vaguement associées à l’idée de "force". Si le Trésor laissait tomber le Trident, cela représenterait une rentrée d’argent de plus de 25 milliards de livres sterling, soit une somme suffisante pour financer la construction d’un million de maisons à prix raisonnable. La décision de ne pas lancer la troisième guerre mondiale n’a pas été prise au Kremlin ni à la Maison-Blanche, mais dans l’atmosphère étouffante de la salle de commande d’un sous-marin. Pour lancer la torpille nucléaire du B-59, il fallait le consentement des trois officiers supérieurs présents à bord. Arkhipov fut le seul à refuser son accord. Il est certain que la réputation d’Arkhipov fut un facteur crucial dans le débat qui eut lieu dans la salle de commande. En effet, l’année précédente, le jeune officier s’était exposé à une forte dose de radiation pour sauver un sous-marin dont le réacteur était en surchauffe. Cette irradiation devait finalement contribuer à sa mort en 1998. Quand nous levons nos verres en ce 27 octobre, nous ne pouvons que porter un toast à sa mémoire. Merci, Vasya. Edward Wilson The Guardian, 27 octobre 2012 Traduit de l’anglais au français par Odile Girard pour le Réseau "Sortir du nucléaire" Un documentaire de 50 minutes, en anglais non sous-titré, détaille l’histoire de cet épisode méconnu mais crucial de la guerre froide et du rôle qu’y a joué Arkhipov. Il est visible en intégralité sur YouTube Guerre totale, invasion militaire, menace nucléaire... Il y a quelques jours, la guerre s'est invitée aux portes de l'Europe avec l'invasion russe de l'Ukraine. Face à une situation aussi anxiogène, a demandé à des enseignants et à des pédo-psychiatres comment évoquer le sujet avec les plus jeunes, sans pour autant les les salles de classe, les questions fusent depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. "Ce matin d'emblée, un élève m'a demandé 'Monsieur, 'est-ce que c'est la 3e guerre mondiale'?", confie à Yann Latour, professeur des écoles à l'école Jean Macé de Clermont-Ferrand Puy-de-Dôme.Bombardements de civils, progression des troupes, menaces de guerre totale ou de guerre nucléaire si certains d'entre eux parviennent à maintenir ce sujet à distance, ce contexte de tensions peut générer des inquiètudes voire de véritables angoisses chez d'autres. Yann Latour s'était préparé à y répondre, ayant l'habitude d'évoquer les questions d'actualité avec sa classe de 9-10 ans."Devant leurs inquiétudes, j'ai essayé de dédramatiser la situation tout en étant relativement neutre dans mes propos, sans pour autant minimiser la situation parce qu'ils doivent être conscients qu'il y a effectivement quelque chose qui se passe", explique ce professeur des écoles d'Auvergne."Le sujet est quasiment inévitable", confirme Cindy Simonin, institutrice d'une classe de CM2 à l'école Notre-Dame du Bon Conseil d'Amiens Somme Du haut de leurs 10-11 ans, ses élèves avaient "pas mal de questions" en arrivant à l'école. "On sent qu'il y a un réel besoin d'en parler, même s'ils réagisent tous sont sincèrement inquiets quand d'autres prennent ça pour un jeu."Leur demander ce qu'ils ont compris de la situation"D'un côté, on a ceux qui ont des difficultés à faire la différence entre la fiction et la réalité, à qui il faut rappeler qu'il s'agit de vraies images, de vraies personnes comme eux", poursuit-elle. "Le fait que les images proviennent de la télévision fait qu'ils ont du mal à faire la différence avec le film qu'ils regardaient un quart d'heure plus tôt, et à s'imaginer que ça puisse être la réalité.""Et il y en a d'autres, plus angoissés, qui se projettent, qui s'interrogent sur les répercussions que cela pouvait avoir sur leur quotidien. Et si c'était moi? Est-ce qu'on va devoir aller faire la guerre? Est-ce que nos pères, nos grands frères vont devoir aller en Ukraine? À partir de quel âge?""Le climat est extrêmement anxiogène parce qu'il touche la France de près", juge Caroline Tual, interne en pédopsychiatrie à l'Etablissement public de santé mentale EPSM de la Somme. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire, selon elle, "de s'assurer que les enfants aient bien les bonnes informations".Dans sa classe, Cindy Simonin a par exemple pu contater que "ses élèves avaient des niveaux d'information très différents à la maison" "Certains parents avaient fait le choix de tout leur montrer, d'autres avaient entendu des choses à la télé sans vraiment comprendre, et d'autres en avaient à peine entendu parler..."La meilleure chose à faire dans ce genre de cas, selon Caroline Tual, "c'est de laisser les questions des enfants venir d'elles-mêmes", et de "ne pas hésiter à leur demander ce qu'eux ont compris de la situation pour pouvoir rebondir"."Parfois, on se rend compte qu'il y a un monde entre ce qu'ils ont compris et la réalité. Ça peut mener à des situations où un élève répète une information erronnée ou exagérée à un camarade, et ça créé un vent de panique dans les cours de récréation." Et "s'ils ont mal compris", il faut "éviter de leur foncer dessus mais essayer d'expliquer avec des mots simples, à leur portée, en quoi ce qu'ils disent est faux ou ne tient pas la route".Rassurer, sans minimiserC'est précisément ce qu'a choisi de faire Émilie Martin, professeure des écoles d'une classe de CM1 dans un établissement primaire amiénois. "Quand on a évoqué la question ce lundi, j'ai essayé d'être nuancée, de les rassurer mais ce n'était pas évident.""On a une carte d'Europe dans la classe et une poignée d'entre eux a commencé à imaginer une 3e guerre mondiale, puis à compter le nombre de pays qui séparaient la France de la Russie", raconte-t-elle. "Là, j'ai coupé court et j'ai essayé de les rassurer, de leur dire qu'on en était pas là""Le sujet est délicat car on fait face à un événement d'une ampleur particulière. Nous, en Europe, n'avions jamais connu un tel niveau de tension politique ces dernières décennies", souligne le Dr Sophie Laub, psychiatre pour enfants à Bron Rhône. C'est pourquoi il faut veiller à "rassurer les enfants, à relativiser les dangers" en leur rappelant par exemple "l'éloignement géographique" avec la zone en somme, résume-t-elle, l'adulte doit "avoir une tonalité rassurante mais surtout authentique. Il est important que le parent, ou du moins l'adulte, soit lui-même convaincu soi-même de ce qu'il avance, qu'il soit dans une certaine honnêteté face à l'enfant".S'il faut garder les enfants à distance des spéculations les plus farfelues et bien sûr leur épargner les scénarios catastrophistes, Caroline Tual insiste "On peut avoir tendance à penser qu'il faudrait étouffer les informations difficiles pour les épargner, mais c'est en fait une mauvaise idée". "Si nécessaire, on peut amener le sujet par le biais d'une médiation comme un jeu, un livre, une BD, un dessin et appuyer la discussion sur leurs ressentis, les pousser à essayer de mettre des mots leurs émotions."Adapter ses mots à l'âge de l'enfantUne idée partagée par le Dr Thierry Delcourt, pédopsychiatre à Reims. Une des erreurs, selon lui, serait de ne pas répondre à leurs interrogations, de leur cacher des choses ou de leur répondre que "ça n'est pas de leur âge". Il conseille aux parents ou enseignants "d'adapter leur discours à l'âge de l'enfant qu'ils ont en face d'eux". Selon lui, "on peut commencer à aborder la question à partir de 'l'âge de raison', soit environ 7 ans". De toute façon, rappelle-t-il, "les enfants de cette génération sortent tout juste d'une pandémie, ils sont rodés aux mauvaises nouvelles".Enfin, mettre entre les mains des enfants des clés de compréhension qui soient à leur hauteur peut être un moyen intelligent de "désamorcer leurs angoisses", selon les mots de Pauline Leroy, rédactrice en chef adjointe du Petit Quotidien. Le journal publie ce mardi un dossier spécial de quatre pages sur la guerre en Ukraine."Nos lecteurs ont entre 6 et 10 ans", explique à Pauline Leroy. "Ils n'ont donc pas le bagage historique et géographique suffisant pour savoir ce qui se passe, donc en écrivant ce numéro, nous avons essayé de mettre à disposition des outils simples et visuels pour leur permettre de comprendre les grandes lignes de ce conflit."Dans ce numéro spécial, la rédactrice en chef adjointe indique avoir mis à disposition "une rubrique dictionnaire pour expliquer les mots et concepts clés du conflit, comme l'OTAN, l'indépendance d'un pays, la mobilisation générale". "Et on a aussi beaucoup misé sur les cartes pour qu'ils visualisent où se situent l'Ukraine et la Russie par rapport à la France, à l'Europe et au monde", poursuit-elle."On s'est mis à hauteur d'enfant" sans pour autant "peindre l'actualité en rose", conclut la journaliste, qui reconnaît que ce numéro est "plus dense et plus dur que d'habitude". Elle recommande donc aux parents "d'accompagner leurs enfants dans la lecture", "pour adapter le discours en fonction de la personnalité de l'enfant".Guerre en Ukraine des soldats ukrainiens affirment avoir été passés à tabac lors de leur captivitéGuerre en Ukraine Kiev reconnaît la mort de 9000 de ses soldatsMort de Daria Douguina Vladimir Poutine dénonce un "crime ignoble"

comment se preparer a la 3eme guerre mondiale